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59 - Auckland Multiple

Ces derniers jours à Auckland sont bizarres, envie de se poser comme pour faire le point, ne pas tout mettre dans le bagage. L’impression d’avoir fait un grand tour mais qu’il manque encore quelque chose. Nos recherches ont été fructueuses, abordé beaucoup de gens et pourtant ouvrir une nouvelle porte et découvrir encore des images à emporter…

Ce match par exemple, au QBE Stadium d’Albany est-il une fin ou est-ce un début ? En partant, nous savions que ce ne serait pas comme précédemment, le stade est à la campagne. Je songeais y voir un progrès, un accomplissement de la part des All Blacks mais surtout une opposition des Sud-Africains qui avaient l’été dernier, corrigé sévèrement nos coqs fatigués voire démobilisés.
Alors que les autres publics de Dunedin et New Plymouth étaient attentistes, voilà que le public d’Auckland faisait du bruit, chantait, gesticulait, là pour faire la fête, chambreur, limite arrogant. QBE Stadium est magnifique, bien dessiné, près des joueurs, plein à craquer, à l’unisson de son équipe qui a balayé les Springboks après les avoir serré de près pendant les premières minutes. Pas une fausse note…

Un stade qui vit, plein d’enfants avec les parents, des petits qui crient et qui auront des rêves, c’est la vie, j’aime la voir ainsi. Il sera temps plus tard de se rendre compte qu’être All Black c’est bigrement difficile. Rêver et rêver grand est un secret pas assez divulgué aux enfants.

Nous sommes repartis du stade ravis du spectacle offert, comme un concert un jeu interprété de main de maîtres au diapason. Maintenant il nous tarde la fin de saison pour les voir jouer en France et mesurer le chemin à parcourir pour tenter rivaliser un jour. Vaste projet, bel objectif pour la nouvelle équipe de la Fédération et casse-tête pour les 66 millions de sélectionneurs dont la moitié ne comprennent rien à ce jeu.



Après une telle soirée le mieux pour se sortir les idées de la tête, c’est d’aller promener, prendre l’air. Il n’y a qu’à demander, la mer est partout et la montagne tombe dedans. Quelques minutes de voiture et vous êtes en campagne, pas tout de suite dans le bush comme ailleurs dans le pays, D’abord un espace vert organisé avec beaucoup de troupeaux dans les carrés électrifiés.



Puhoi est un petit village fondé par un groupe de colons allemands. Ils se sont installés en 1863 et leurs descendants sont toujours là. Un amour inconsidéré pour le fromage de la laiterie plus haut sur la colline.
Comme dans tous les villages, les églises sont diverses, la couleur rouge des toits est significative des origines. La rivière en bas coule doucement elle n’est plus loin de son estuaire, la mer est à deux pas. Les canoës de loisir ont remplacé le bateau qui transportait le bât à la place des ânes. Eau troublée par les averses de nuit à mon grand regret, mais vue sous le soleil, c’est plus gai.


Tout est bien aménagé, musée, boutiques mais ici vous venez pour acheter du fromage. Il est crémeux, bien fait même avec du lait pasteurisé façon camembert, brie ou bleu…mais d’autres sortes aussi moins prisées, il ne faut pas exagérer.
Fromages en poche, nous sommes allé déjeuner à Matakana. Village coquet bien fait pour les visiteurs du dimanche, presque branché. Nous ne sommes pas dans la banlieue pauvre, beaux magasins de vêtements, boutiques de classe et galeries d’art. Une place du marché comme nous n’en avions pas vu, ce doit être marrant d’y passer, un peu tard tout était sur le point de fermer.

 













Jamais vu non plus un aussi
grand fumoir privé
Nous avons déjeuné au Matanaka, restaurant cossu, bien aménagé à l’emblème de la région : le mouton. Restaurant sympa, musique douce des années 90 et très bon service: un plat copieux à 25 NZD (16 €) verre de vin compris, du jamais vu depuis qu’on est là. Pour découvrir , il faut sortir!














Le soleil donnait, aussi on en a profité pour monter un peu plus et aller voir la baie de tous les côtés, vers Goat Island près du pôle de l’Université. Superbe vue de la réserve marine où les plongeurs en été sont rois. Tout dans le coin est fait pour cela, les fonds sont clairs et profonds. La réserve existe depuis longtemps, les chercheurs de l’Université étudient les fonds, les poissons et les algues. 






Sur le retour Omaha Beach où les maisons ont pris pied entre l’océan et la langue d’eau qui sert pour l’initiation du kite-surf et l’entrainement des véliplanchistes. Si l’un était débutant, le second semblait franchement maître de sa situation : à fond les ballons, eau plate mais vent conséquent. Très beau à regarder.





Arrivé près des maisons, étonnement, gentil quartier résidentiel, cossu, maisons d’architectes plus mignonnes les unes que les autres. Golf à portée de chariot, baie en forme d’immense fer à cheval de sable presque blanc. 



Jolies vues et site agréable pour vacanciers et résidents toute l’année. Pour être comparé à la Normandie, il manque les pommiers. Les statues maories décorent un peu partout les chemins qui serpentent entre les maisons afin de ne rien oublier. 




















Il était l’heure de rentrer mais j’avais encore une chose goûter . Au passage, j’avais repéré un étal « Oysters »…Je savais que le m’arrêterai. Et j’ai bien fait; enfin des huîtres en coquilles, de pleine mer, ramassées du matin à un prix divin 20NZD les 25. 

Bon cela fait comprendre qu’ailleurs, ouvertes on s’est fait rouler, ou alors elles sont préparées par des écailleurs payés au salaire d’un patron. Pas de regret, la gourmandise à un prix. Mais quel plaisir de trouver et d’ouvrir des huîtres de Nouvelle Zélande pensez donc, les meilleures du monde ! Et ils ne sont pas nés à Marseille, sinon… Fameuses avec le Gewürztraminer du coin associé.













Des fois je me pince pour être sûr de ne pas rêver, apprécier ce voyage est fait de moments pareils. Il faut venir vous ne serez pas déçus et peut-être qu’en revenant chez vous, vous apprécierez ce que vous avez. On aime bien partir mais aussi revenir.
Dans tout ce que vous avez vu de Auckland en été comme en hiver, il manquait encore une image. La voilà, vous ne l’avez jamais vue. Auckland vue d’un ferry. Celui qui traverse entre Birkenhead et la gare des ferries au bout de Queens Street. Photos sous le soleil commandé spécialement par Françoise comme d’habitude, une fenêtre comme elle dit. Elle les a eues, les voici !


Avant d'embarquer pour vous donner envie de passer...

Pont pour enjamber l'eau, de jour comme de nuit sur 8 voies
 et permettre la vie à la campagne...

La marina animée le dimanche...
Ils aiment le bateau et font des courses pour s'entraîner...

A l'approche comme si vous y étiez, Auckland vous est livré, avec le soleil parfait...

Sur la gauche les vieux docks revus et corrigés pour vous balader...

Presque arrivé, le vent a passé un peu en avance ,
le temps de visiter les quais, à gauche ils sont abrités, stylisés.

La gare des ferries, style Reine Victoria, quelle vision a eu cette dame  
en obligeant ses marins à débarquer sur cette plage.

Profitez-en,  demain on sera parti.


Michel Prieu
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Illustrations, Photos et Mise en page : Francoise Devillechabrolle
Email : francoise.devillechabrolle@gmail.com









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