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48 - Auckland en hiver

Aéroport à taille humaine de Dunedin
Certains d’entre vous ont remarqué dans nos images et nos propos que les modes de vie dans les villes de Nouvelle Zélande étaient très différents. C’est en partie ce que nous voulons montrer.
Le rugby est un fil conducteur de notre voyage mais c’est bien la vie que nous voulons montrer avec les paysages et les rencontres que nous avons faites, celles des oiseaux ou des animaux comme celles des habitants. La Nouvelle Zélande est en fait peu peuplée avec ses 4,5 millions d’habitants. Nous avons traversé des contrées sans voir beaucoup de monde. 
Enregistrement électronique, sauf pour nous...
Nos billets ne sont pas compatibles !!!
Ce matin par contre nous partons pour Auckland. La ville la plus importante des deux îles. Nous la connaissons en été, la découvrir en hiver sera une nouvelle expérience. Gina nous attend, Patrick est encore en France.
Le réseau aérien de le Nouvelle Zélande est bien maillé, facile d’aller d’une ville à l’autre, elles disposent des aéroports bien aménagés. Les hélicoptères ont aussi leur intérêt quand il faut aller dans des coins reculés ou pour mieux visiter. Richie Mc Caw l’a bien compris et peut allier son plaisir de voler et de promener des passager VIP.
Zone commerciale 
bien aménagée .
Quand il faut partir nous sommes toujours un peu en avance. Le temps de prendre le café et de mettre à jour photos et papiers. Cette fois Françoise à choisi de vous montrer Dunedin International, vers le sud de la ville où j’allais à la pêche.  

Son entrée peut surprendre avec sa statue de cowboy occupé grandeur nature, salon et boutiques mais surtout aéroport partagé entre les avions de ligne et l’aéroclub. 



Vol sans histoire vers Auckland qui nous attendait sous un soleil voilé, il avait beaucoup plus avant notre arrivée. En hiver l’Ile du Nord est très arrosée, il faudra vous méfier. Le temps de descendre et de reprendre les bagages et de réaliser que c’est notre dernier vol du réseau avec la compagnie à la fougère argentée pour ce voyage. Deux mois sont passés mais à bien en profiter.

Passage rapide chez GO Rentals pour prendre une voiture. Sandrine, à notre agence de Lyon, Nouvelle Zélande à la carte, nous l’avait conseillée. Service de très bonne qualité même s’ils ne sont pas dans le hall du terminal d’aéroport d’arrivée. Un bon point, nous devions le souligner.
Gina nous attendait avant de partir travailler, un plaisir de la retrouver. La maison est à Beach Haven juste au-dessus de Waitemata Harbour, cette langue d’eau qui entre dans les terres et nous permet de nous balader entre le bush et l’eau.

Nous irons revoir demain, ce soir il ne fait pas beau. 


Nous ne sommes pas les seuls invités, Théo travaille en Nouvelle Zélande depuis plusieurs années. Conseiller au Ministère de la Justice, il ne voulait pas l’avouer, Marine et Gatien travaillent avant de voyager, ils sont ici pour un an en contrat tourisme-travail de plus en plus prisé par les jeunes français qui veulent découvrir ce pays. En repos, ils voulaient camper, pendant deux jours ils se sont rincés alors, ils sont rentrés. 
Longs moments à discuter comme chaque fois et de décider de passer à table sans tarder. Toujours agréable de partager les idées et les cuisines, on pourra recommencer.


Soleil revenu, c'est le moment de vous emmener dans le bush près de l’eau. D’abord la descente pour mettre les canoës à l’eau en faisant attention aux heures de marée. Elle est forte dans la région. C’est l’esquif qu’il vous faut pour entrer dans la mangrove un peu plus haut. 



Grande activité dans le petit sentier en plus des promeneurs il y a les sportives qui font leurs exercices. Les messieurs doivent travailler au même moment. On les verra plus tard souvent avec les chiens nous sommes maintenant habitués à ce chassé-croisé.





L’eau continue de se retirer découvrant des terres au milieu de la verdure. Nous sommes en pleine ville et cette luxuriance végétale est toujours surprenante. Vous êtes au milieu d’un ensemble de verts et vous ne savez pas lequel vous préférez. De temps en temps une touche de fleur qui s’est échappée d’un jardin d’à côté ou des arums en pleine santé jetés là, on ne sait pourquoi. 
Le bush s’est accommodé des plantes que ses voisins humains ont rejeté. Il les a intégrées leur a donné de la place pour pousser et se développer. Elles sont devenues fortes et font partie maintenant de ce paysage métissé. Les plantes savent mieux vivre que nous en société.















Ce mercredi matin, la route devait nous amener vers Tauranga, pays des kiwis et des avocats. Cette fois ce sont des fruits dont on veut parler, des « groseilles de Chine ». Les Néozélandais, un peu chauvins, ont donné à ce fruit le nom de "kiwi", du nom de leur oiseau favori, il y a environ 60 ans. Celui que l’on ne voit que la nuit, l’arlésienne du pays. A moins que ce ne soit que par pure ressemblance de poilus.





Nous sommes allés au milieu des fermes dont c’est la spécialité. Pas du chiqué, sous l’arbre Françoise vous en trouvé trois rescapés de la saison passée avec le moineau qui se goinfrait. J’en ai volé un plus loin épargné par le festin. 




Kiwi jaune moins gouteux plus sucré que le vert plus acidulé. Rechercher le sucre partout tout le temps alors que l’on sait que c’est mauvais pour la santé, je ne comprendrais jamais que l’on se laisse empoisonner par la publicité. Nous pourrions prendre nos responsabilités et refuser ce que les marchands veulent nous imposer. Les médecins pourraient peut-être nous aider. Nous sommes seulement culpabilisés pour les problèmes d’obésité dans le monde entier…


Les kiwiers sont préparés pour s’entrelacer comme les vignes, les feuilles à la saison font un couvert pour protéger et mûrir les fruits. Remarquez que sur nos marchés ils sont plutôt verts et qu’avant de les déguster il faut les affiner, parfois sans y arriver.  Très forts les Kiwis pour nous vendre des kiwis !






Petite halte gastronomie, à Katikati. Joli port de pêche en pays maori. C’est le nom qu’il faut retenir, donné par sa tribu d’origine Ngai Te Rangi. 




Les premiers européens arrivés ici sont des Irlandais. Nous sommes allés au Talisman, bel hôtellerie née avec le développement de l’immobilier touristique. La plage est juste au bout de la rue d’à côté. 

Salle de restaurant en face la cuisine, jeune chef dynamique avec un accent néozélandais à couper au couteau. Mais fin cuisinier, son filet de bœuf du pays nous a régalé. Le bœuf est aussi bon et tendre que le saumon. 
Pukeko, c'est moi....
C’est en pensant à cela que nous sommes arrivés à Tauranga. Au bord de la lagune, chez Duncan ou plutôt Pukeko. J’aime bien ce drôle d’oiseau, bleu et noir au bec rouge qui se promène partout, il marche et il vole comme un faisan, plus adroit que le takahe qui lui, ressemble ne sait pas voler. C’est une espèce protégée, en danger.
En toute simplicité, alors qu’il pleuvait, un petit mot nous attendait. Très sympa son studio, propre et remarquablement agencé.  Quand il est venu nous retrouver, il nous a expliqué que c’était pour les enfants mais ils n’y viennent jamais. Vous qui lisez cela, vous pensez aussi avoir bien fait mais vos enfants ne l’ont pas toujours remarqué. 


Ville étape où l’on ne doit pas rester, on ne fait que passer.


Michel Prieu
Facebook : Michel Prieu
Email : michelprieupassion@gmail.com
Blog Rugby: variationsetideesrugby.blogspot.com

Illustrations, Photos et Mise en page : Francoise Devillechabrolle
Email : francoise.devillechabrolle@gmail.com





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