Dans tous les pays du monde, les gens sont connectés |
Heureusement que Françoise avait préparé le séjour, les cartes et les plans de la ville sont des plus chargés et d’une rare complexité…enfin les lignes de métro sont entrelacées et avec toutes les traductions se tromper c'est facile et c’est justement ce que nous avons fait dès le premier matin.

Rien de tel qu’une erreur pour grandir d’un coup, on a compris vite comment fonctionne le métro. Ce n’est pas si mal car en surface, bonjour la circulation. Pas de bouchon mais la densité des cars, voitures et tous types de transports sur l’ensemble des grands axes est un sommet. Vous connaissez bien cette image des japonais qui portent un masque dans la rue, ici ce serait pas mal de le porter. La fumée âcre des pots d’échappement pique la gorge après quelques mètres à pied. Séoul doit être un point du globe d’où il est difficile de voir la voie lactée. Les enfants ne sont pas gâtés.
Ne vous y fiez pas... On a laissé passer l'heure de pointe !!! |
Faut dire qu’avec nos cartes sous le bras, l’appareil photo en batterie, on est vite repéré… Mine de rien cela fait chaud au cœur quand vous êtes coincé que vous êtes le nez sur un panneau qui vous cache sa vérité.
De bonne heure devant le Palais du Gouvernement, c'est encore calme |
Ils ont tous de jolies plumes à leurs chapeaux |

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Je ne sais pas pourquoi , mais dès qu'ils sont inactifs ils ferment les yeux... Difficile de voir venir l'ennemi !!! |
Ce doit être jour de spectacle au Palais pour les touriste; des couples habillés dans les costumes traditionnels sont mélangés parmi nous. Le folklore se mêle à tout.
On a descendu l’avenue où trônent les grandes statues entre le Seong Center et l’ambassade des Etats Unis. Ces monuments sont impressionnants à l’image de la Chine qui transpire ici. Le soleil devient de plus en plus chaud et les ombrelles font leur apparition.

Nous avons pris le bus pour tenter d’en voir plus, mais celui qui nous intéressait ne fonctionnait pas… Pas sûr que Séoul soit une ville touristique.
Nous sommes descendus au marché central. Vaste étal qui tient tout un quartier. Pas beaucoup de monde ce qui nous a permis de tout visiter. Les secteurs sont placés par activité : légumes, poisson, viandes puis tissus, matériels, un souk mais assez organisé. Petite particularité, tout le monde travaille. On assemble les matériels en fer ou en bois sur le trottoir, on les répare aussi. Pas de geste précipité, on s’interrompt pour vous laisser passer. Françoise a trouvé le coup, pas de "Hi" ou de "Ola" et même pas "Thank you", comme elle a les mains prises, elle incline la tête, son salut lui est rendu. C’est pratique en fait, on a compris pourquoi: dire bonjour ou merci est si long en coréen qu’il vaut mieux faire ainsi.
Promenade avant de déjeuner le long du ruisseau qui coupe la ville. Dans la Cheonggyecheon j’ai retrouvé les vairons, goujons et gardons de mon enfance. L’eau est sans doute trop chaude pour y accueillir des truites mais les chutes de courant sont bien celles où j'aime pêcher.



C’est l’heure de manger, aujourd’hui soupe, pour tenter. Des groupes sont déjà installés, les bols chauffés, les épices à côté. Pour les plats partagés, de quoi réchauffer au milieu de la table. Pour déjeuner sur le plancher, il faudra se déchausser. Comme au marché ce matin, beaucoup de sauces rouges pour accompagner ; les saveurs peuvent vous tromper, doucement, toujours goûter pour éviter de se laisser emporter le palais.

Comme toujours à l’étranger, on cherche la place que l’on a laissé. Jacques Chirac en a laissé pour féliciter Séoul pour l’anniversaire de son 600ème de sa création. Tout cela trouvé en haut du Jardin du village ancien où des dames ramassaient les baies rouges tandis que les abricots tombaient sur la pente pour rouler jusqu’en bas de la rue près de la marre où jouaient les carpes koi. Moment de repos sous les voutes travaillées du kiosque ancien au plafonds finement travaillés.

La vieille cité sous la Tour de Séoul qui domine la ville est paisible au milieu des immeubles. L’eau et la verdure apportent un peu d’ombre et de calme loin du bruit pour rêver. Pas d’enfants en train de jouer. Ils doivent étudier tard le soir pour pouvoir espérer se placer le mieux possible dans la hiérarchie de la République. La Corée du sud n’a pas laissé les lois du mérite au vestiaire. Ici pour être bien placé il faut être diplômé. Les enfants sont poussés dès l’école primaire, pas simple pour eux, c’est peut-être pour cela qu’une fois adultes ils paraissent fatigués.
Et comme partout notre fleuron du luxe est à l'affiche. J’espère que les patrons de LVMH en plus de la justesse de leur stratégie auront l’idée d’enseigner à l’Université ou les écoles de commerce, pour répandre la bonne parole et nous faire gagner des marchés. Si la France veut être en marche, va maintenant falloir y aller. LVMH ici encore est un exemple pour montrer chaque facette de son succès.
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En tout cas, ce n'est pas contagieux.... |
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Est-ce grave Docteur ? |
Michel Prieu
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