

Il fait beau, nous sommes montés sur les collines qui dominent Wellington vers Karori. C’est là qu’est Zealandia.
D’abord soyons précis pour donner un sens à Zealandia. Est-ce juste le nom d’un parc aux oiseaux ? Le nom d’une région d’Océanie ? Le nom du 7ème continent ? Cela dépend de quel point de vue on se place.
J’aime entendre parler de découvertes nouvelles, dans tous les domaines. Celle-là étayée, pourrait-elle apporter des informations pertinentes pour expliquer la fréquence des tremblements de terre dans l’île du Sud autour de Christchurch en particulier ?
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Wellington vue de Karori |
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Havre de paix, à deux pas de la ville |

Cet après-midi ensoleillé point d’élucubrations, Zealandia sera simplement le parc des oiseaux. Ce coin de vallée est une histoire d’eau et d’or au milieu d’un foisonnement arborescent. Alors que le roc est à fleur les arbres y sont en bouquets si serrés que la seule représentation que j’en ai est la forme d’un brocolis, vert et compact. La seule différence est que les nuances de vert sont multiples. Cette vallée étroite cache le sanctuaire animalier de Karori.



Comme toujours le parc est admirablement aménagé. Le sens didactique des concepteurs est fait de prévention et d’éducation. Rien ne manque pour le confort du visiteur et de l’apport de connaissances pour petits et grands. Vous ressortez de l’endroit plus riche que quand vous y êtes entré.

Les takahés se montrent sous toutes leurs coutures aux couleurs de l’hiver, plus belles que celle d’été.
Le pigeon néozélandais n’est pas noir mais multicolore.
Un cormoran fou s’est amusé à faire le ventilateur sur l’eau alors que ses camarades tentaient de dormir sur les branches mortes voisines. Sur le lac supérieur, une bande de canards étaient à la pêche. Leur rythme de plongée avait l’air d’un ballet bien rodé.
Les perroquets faisaient la nique aux passereaux pas assez lourds pour ouvrir les mangeoires. Pas de solidarité chez les oiseaux, les plus gros mangent le plus. Quand le bec ne suffit pas, les perroquets se servent des pattes.

Les merles sont plus sages au ras du sol, ils s’approchent comme pour mendier, mais les visiteurs sont disciplinés : interdit de donner à manger !
Les barrages sont reliés par un petit torrent. Pas de truites mais des anguilles sombres comme le fond de la rivière qui ressemble à celles du Sidobre.

Les chemins du parc permettent des randonnées de toute beauté, sur les crêtes la vue sur la mer de Tasmanie. La zone est escarpée et promet une balade sportive pour toute la journée dans un paysage rendu à ses origines. Un beau projet de société qui est toujours d’une grande modernité.
Michel Prieu
Facebook : Michel Prieu
Email : michelprieupassion@gmail.com
Blog Rugby: variationsetideesrugby.blogspot.com
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Photos et Mise en page : Francoise Devillechabrolle
Email : francoise.devillechabrolle@gmail.com
Magnifique faune aux oiseaux multicolores à travers une jungle randonnesque
RépondreSupprimerCette espèce est plus belle en hiver qu'en été, c'est pour eux que nous sommes venus.
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