
La ville basse est tout en longueur, entre le fjord et la montagne et elle s’est développée sur les collines alentours. Des maisons des coteaux, jour et nuit les habitants ont une vue sur la ville. De Saint Clair dans le jardin de Cathy et Graeme nous avons eu droit, en plus des fleurs, à des levers et couchers de soleil tous les jours. Il paraît que nous sommes gâtés après la période de pluie qui a fait des dégâts considérables dans toute la région d'Otago.
La vie sportive profite du rythme des matches de rugby mais s’est développée de nouveau par les centres de recherche, les activités tertiaires, le commerce du port. Quand vous connaissez Edinburg et ses jardins, les nouveaux habitants ne pouvaient pas ne pas en créer un ici aussi. Il est au bout de l’Université d’Otago, sur les contreforts de la colline au Nord vers Timaru.
Les concepteurs du jardin ont voulu représenter les plantes du monde; faire cohabiter dans le climat propice de l’île, les natives du bush et les plantes importées. Pas facile mais c’est aujourd’hui ce que nous trouvons dans tout le pays, sauf qu’ici les jardiniers veillent sans arrêt. Ils se sont débrouillés pour que le jardin ait toujours un attrait, qu’été comme hiver il y ait des couleurs.
Ce sont les rhododendrons qui le leur ont permis. Ils ont créé avec les 1000 espèces natives dans le monde plus de 30000 sortes de rhododendrons différentes. Toutes ne sont pas ici mais certaines aiguayent le jardin du rose au rouge en passant par le blanc. Dans un mois ce sera le printemps et les fleurs commencent à se montrer tandis que les bourgeons sont prêts à éclater.
L'hiver va passer sans avoir eu de froid, les panneaux routier de "When frosty", n'auront pas servi. le réchauffement climatique est aussi visible ici!
L'hiver va passer sans avoir eu de froid, les panneaux routier de "When frosty", n'auront pas servi. le réchauffement climatique est aussi visible ici!
La Leith coule au pied de la colline et va vers l’Université. Pour visiter les serres des plantes qui ont besoin de chaleur il faut la traverser. Au-dessus facile de prendre le soleil. Des étages fleuris ont été disposés pour que les étudiants puissent y lire et se préparer. Certains vont y passer du temps tellement leurs bouquins sont épais. Remarquez qu’ils sont équipés, les bières ne sont jamais loin dans des cartons, bien rangées.
Deux jeunes filles descendaient en kilt ou presque aux couleurs de l’école de DNI juste à côté, elles ont posé. Ecole très cotée ou manifestement il fait bon étudier. Facile d’accès, les élèves y viennent de toutes les parties de la ville. Il semble que parents et élèves y soient choyés. Elle prépare à entrer en High School puis à l’Université. L’art et le sport sont aussi privilégiés que les matières de base, la langue, les mathématiques et l’histoire.
Les serres sont en deux parties, chaude et humide, puis chaude et sèche. Le bananier a fait surélever la serre tellement il a poussé. Orchidées qui jouent avec la coopération des autres plantes.
De l’autre côté loin d’être le désert, les cactus sont enchantés certains couverts de fleurs. Pas courant en hiver mais ici tout est contrôlé de quoi être déboussolé, en tout cas nous en avons profité.
En remontant visite obligée au « pavillon » méditerranéen. Les plantes se sont bien adaptées, on en a trouvé partout, même à Stewart Island à deux pas du Pôle Antarctique. Les chercheurs ont fait des prouesses pour les fleurs et pour les couleurs. On ne sait pas toujours si science et conscience sont en adéquation mais là je m’égare, je pense aux légumes et le potager, pour ce qu'on devrait manger, ce n’est pas là qu’il est.


Le "pavillon" libanais, vous ne pouvez le rater...
Retour en ville pour nous rapprocher du jardin Chinois. Un jardin chinois, c’est très particulier, il est fait de symboles et d’endroits particuliers où vous pouvez vous arrêter et méditer. Ils ne disent jamais se recueillir ou prier mais c’est juste une question de vocabulaire, du moins c’est ce que je pense, une façon de les remercier pour ce qu'ils m'ont appris depuis que je les connais. Sur cela vous en saurez plus cet hiver quand je serai rentré.



Le jardin de Dunedin est fait de gris, de rouge et de marron rouille foncé. Un jour de ciel gris ce n’était pas le pied mais nous avons retrouvé les rochers. Les cascades chantonnaient tandis qu’un pavillon se préparait, il devait y avoir une soirée privée. Vous pouvez venir ici pour tout évènement comme pour lui donner un peu plus de solennité. Parfois vous serez mieux en costume que vous pourrez louer. La colonie étudiante que nous avons croisée à l’Université doit ici faire plus que méditer.
Quand nous sommes sortis le soleil n’était pas revenu alors Nous sommes rentré pour vous parler.
Le lendemain nous avions décidé de ne pas nous éloigner de la maison. Le matin je suis allé à la pêche à la truite et j’ai encore ramené une belle bête pour offrir à nos hôtes, une façon de leur dire merci pour leur accueil et leur sympathie.

A la pêche vers Timaru vous tombez sur des bords de côte escarpée qui vous font spontanément cesser de conduire, vous vous arrêtez juste pour regarder. Sur un guide Françoise a repéré une adresse bizarre, Tunnel Beach, ce sont les enfants qui font ça dans le sable. Intrigués, le mieux c’était d’y passez et heureusement que nous y sommes allé. A couper le souffle au propre comme au figuré.
Ce sont des bouts d’aventures comme cela qui vous mettent en communication avec la nature. Elle demande un effort, admirer un arbre, s’y appuyer pour le remercier d’être là, fouler un bout de terre qui s’en va en lambeau pour le fixer dans vos pensées , elle vous fait vibrer…C’est le sel du voyage et une belle journée.
Michel Prieu
Facebook : Michel Prieu
Email : michelprieupassion@gmail.com
Blog Rugby: variationsetideesrugby.blogspot.com
Illustrations, Photos et Mise en page : Francoise Devillechabrolle
Email : francoise.devillechabrolle@gmail.com
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